Quand l’Académie française massacre écrit la langue française…

La nuit a été visiblement bien chargée pour nos Académiciens puisqu’après un débat de 7 h 35, les estimés membres de l’Académie française ont finalement adopté de nouvelles formes de conjugaisons :

Qu’ils croivent

et

Faut qu’on voye

Sous la direction de Alain Finkielkraut, les éminents membres de l’Académie française ont accepté ces conjugaisons pour le moins… étonnantes ! Le langage parlé est différent du langage écrit, et ce, de tout temps. Et pourtant, on s’accorde à écrire comme on parle !

L’évolution selon d’Ormesson

Le plus étonnant reste la petite phrase de Jean d’Ormesson, un auteur reconnu pour ses écrits et ses prises de position : « On dit bien “Ils boivent” alors il était assez injuste de considérer “Ils croivent” comme une faute de français ».

Oui, on le dit, mais la racine latine n’est pas la même !

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 En lisant cette conjugaison, on voit clairement que les verbes croire et boire ne se conjuguent pas de la même manière… le V est présent dans les 3 personnes au pluriel du verbe boire, ce qui n’est pas le cas du verbe croire !

La suite à l’Académie française ?

Les prochaines expressions à concourir pour leur entrée officielle au festival de la langue française écrite sont, j’ai nommé :

— « Comme si que »

— « Malgré que »

— « Si j’aurai su »

— « Au jour d’aujourd’hui »

— « Autant pour moi » qui tente de chasser depuis longtemps sa forme initiale « Au temps pour moi »…

et pour finir :

— « Faut mieux » qui lui aussi pourchasse « Vaut mieux »

Courage Messieurs de l’Académie française, il vous en reste du boulot pour massacrer faire évoluer notre jolie langue !

Au fait, souriez, c’est une blague !!!! 🙂

Source :

C’est ici !