Collection : Maxime Chattam
Présentation de l’auteur : Maxime Chattam
Maxime Chattam est un auteur français, connu dans le monde du polar, thriller et young adult.
Il est né le 19 février 1976 à Herblay, dans le Val-d’Oise. Maxime Chattam fait, au cours de son enfance, de fréquents séjours aux États-Unis, notamment à New York, à Denver, et surtout à Portland (Oregon). Cette ville devient d’ailleurs le cadre du livre : L’âme du mal. Il suit le Cours Simon à Paris en parallèle de ses études. Après le bac, il fait quelques petits boulots, puis suit les cours de Lettres Modernes à la fac.
En 1999, Maxime écrit le 5° règne mais ne soumet son manuscrit à aucun éditeur. Il devient libraire, ce qui lui permet d’en savoir plus sur le monde de l’édition. Il s’inscrit également aux cours de criminologie dispensés par l’université Saint-Denis.
En 2000, il est toujours libraire et il commence à écrire L’Âme du Mal qu’il termine en 2001. En novembre, il rencontre Michel Lafond.
En 2002, sortie de L’Âme du Mal. En mars 2003, Le 5e règne, publié sous le pseudonyme Maxime WILLIAMS, paraît aux éditions Le Masque. Cet ouvrage a reçu le Prix du roman fantastique du festival de Gérardmer. Cette même année, sortie du deuxième opus de la trilogie : In Tenebris. 2004, fin de la trilogie : Maléfices.
Maxime Chattam se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture.
Il se marie avec l’animatrice Faustine Bollaert en août 2012 et il est maintenant papa. Maxime Chattam est membre de l’Ecole de Caen et de la Ligue de L’ imaginaire.
Résumé (composition personnelle)
Jon Petersen est un être démoniaque. Mais pourtant personne ne le remarque. Nous sommes dans les années 60, à Carsons Mills, une petite bourgade du Midwest comptant à peine 1000 habitants. Les voisins se connaissent tous. Ils connaissent aussi Jon, un garçon asocial, élevé à la dure par son grand-père violent et ses deux tantes. Tout le monde sait mais personne ne dit rien. Le garçonnet est souvent seul, joue seul, tue des fourmis après les avoir étudiées… Malheur à celle ou celui qui osera toucher à ses fourmilières. Le jeune Tyler l’a appris à ses dépens. Jon l’a démoli, tué, laissant le mal se déverser.
Jon effraye, laissant la cruauté et la violence s’échapper de son corps. Et il tue, atrocement, horriblement…
Mon sentiment général
Je pense qu’on peut dire que Maxime Chattam est devenu l’un des maîtres du policier thriller. Il nous offre une plonger dans la noirceur humaine avec brio, encore une fois. Dans une ambiance sombre, dérangeante et malsaine, l’auteur nous transporte à Carson Mills, à travers les paroles d’un narrateur dont on ignore l’identité mais qu’on devine à la fin.
La violence, la noirceur et la haine sont au menu de ce livre prenant et déroutant. L’auteur décrit avec une grande justesse, la montée en puissance de la violence du personnage principal. La violence augmente progressivement pour s’installer dans l’esprit du lecteur. L’écriture est riche et finement travaillée, on arrive jusqu’à une fin surprenante.
Ce que j’ai aimé
Comme d’habitude, j’ai aimé le style de l’auteur. Les mots nous entrainent dans un récit noir, profond et puissant. J’ai passé un moment déconcertant, mais si bien rédigé que je ne pouvais le lâcher avant la fin. Il fallait que je sache…
Les personnages sont travaillés et si proches de la réalité que ça rend le récit encore plus dérangeant. On est projeté dans un lieu reculé des Etats-Unis des années 60, avec des personnages à qui il manque visiblement une case…
Ce que je retiens
Je retiens donc que ce roman est un très bon roman policier. Je le recommande aux amoureux des thrillers noirs.
Résumé (composition personnelle)
En France, nous sommes dans une situation difficile en raison d’une véritable épidémie de meurtres sauvages. Les scènes de crime sont un langage à part entière, livrant chaque fois des éléments supplémentaires pour comprendre le meurtrier. Les morts parlent entre eux et se racontent des choses horribles, impensables, inimaginables.
La brigade de gendarmerie en charge des enquêtes contacte un célèbre profiler pour comprendre. Doit-on chasser plusieurs tueurs ? Est-ce un jeu pour eux ? Se connaissent-ils ?
De Paris à Quebec, en passant la Pologne et l’Ecosse, nos enquêteurs s’enfoncent dans les ténèbres de l’humanité. Ils vont devoir explorer les pires déviances de la nature humaine… comment ne pas en sortir blesser, dans son esprit mais aussi dans son âme ?
Résumé (composition personnelle)
La famille Spencer compte 5 membres : Olivia, ancienne star de télévision et journaliste, Tom, dramaturge auteur de pièces de théâtre, Owen, le neveu d’Olivia qui vit avec eux suite au décès brutal de ses parents, Chadwick, le fils de 13 ans, et Baby Zoey, 2 ans. Sentant le besoin de fuir la grande ville, ils décident de s’installer dans une vieille bâtisse au coeur d’une petite ville proche de Boston : la Ferme.
Cette maison, aussi idyllique soit-elle, abrite une histoire terrible. C’est alors que les meurtres et les disparitions étranges commencent à inquiéter Ethan Cobb, aussi nouvellement arrivé dans la ville.
Les enfants Spencer se font des copains et explorent les environs découvrant au fil des ballades, d’étranges traces. Quand Chad se fait mordre par une créature à la bouche disproportionnée, le doute n’est plus permis : les esprits sont là et veulent chasser les vivants.
Mais les esprits se réveillent partout dans la ville, et pas uniquement dans la Ferme… mais pourquoi ?
Mon sentiment général
ANGOISSANT ! Ce livre est angoissant. Il a même provoqué quelques cauchemars dans mes nuits. Les 100 dernières pages étaient éprouvantes. Sans parler des 600 précédentes !! Tout dans ce livre réveille des peurs que l’on a tous connu, que l’on soit enfant ou adulte. Croque mitaine, monstres, fantômes, tout y est, tout y passe.
L’auteur nous entraine, avec une plume fluide et certaine, dans notre inconscient jusqu’à réveiller de vieilles peurs qu’on croyait éteintes. Personnellement, j’ai eu du mal à le lire. Il était à la fois prenant et angoissant. Je le conseille vraiment à toutes celles et ceux qui ont envie de se faire peur.
Maxime Chattam affirme son style et le tourbillon des peurs nous prend à chaque page. Chaque événement vécu par les personnages est un signal de la peur.
Ce que j’ai aimé
J’ai aimé l’histoire et le style. Mais ce que j’ai préféré, c’est le vocabulaire. La tournure des phrases et le choix des mots témoignent d’une maîtrise du français et de la syntaxe. Un vrai plaisir de lire des livres comme ça. J’ai même appris quelques mots dont j’ignorais l’existence, et j’adore ça.
Ce qui m’a moins intéressée
Je n’ai pas relevé de longueurs particulières mais quelques répétitions. L’auteur veut accentué le doute de certains personnages et donc le répète plusieurs fois mais le lecteur l’a encore en tête et du coup, on se dit clairement : Ouais, c’est bon, j’ai compris. Je me suis surprise à me faire la réflexion plusieurs fois.
En dehors de ce détail, rien à signaler.
Ce que je retiens
Je retiens que c’est un livre que je conseille fortement aux amoureux des petites frayeurs livresques.
Résumé (composition personnelle)
Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.
Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.
Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.
Quel est votre sentiment face aux oeuvres de Maxime Chattam ?