Fantastique : New Victoria de Lia Habel

Résumé (composition personnelle)

2195. L’humanité s’est transformée. Elle doit désormais composer sa vie avec des morts vivants, le réchauffement climatique, et tous les conflits humains. Nora, quant à elle, découvre avec horreur, que les mensonges se sont accumulés dans sa vie. Vivant à New Victoria, Nora vit au rythme des bals de la haute société et des jolies robes à crinoline. 

Un soir, alors qu’elle rentre de l’internat, elle se retrouve face à un homme aux yeux voilés qui la met en garde. Plus tard, elle échappe à des êtes étranges venus la kidnapper. L’homme aux yeux voilés l’aide à s’échapper et la conduit, au coeur d’une faction rebelle. 

Elle doit apprendre à ouvrir son esprit, car, finalement, la société n’est pas ce qu’on lui a appris à l’école. La vie est conflit, violence, et morts. Bram Griswold, un jeune soldat mort il y a 2 ans, est chargé de son intégration dans la faction, menée par son père, lui aussi, décédé il y a quelques années… tout s’écroule mais il va falloir lui faire face. 

Mon sentiment général

C’est une histoire qui m’a beaucoup et que j’ai dévoré en quelques jours. De plus, c’est en lien direct avec l’actualité puisque ça parle de confinement et de zombies… C’est une histoire qui se lit facilement et qui mélange des éléments scientifiques compréhensibles du grand public et des éléments du quotidien. L’auteure a pris soin de doser le suspens, les informations et le suivi des personnages. 

Elle a choisi de livrer chaque chapitre du point de vue de chaque personnage. Ainsi, on sait ce qu’il se passe dans chaque partie de la zone où se trouve chaque personnage. C’est intéressant car le lecteur dispose de suffisamment d’informations pour bien comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire, sans pour autant crever le suspense. Franchement, c’est bien fait. 

L’histoire, quant à elle, est plutôt classique. Entre complots, mensonges et non-dits, ce n’est pas facile de se construire une identité quand on a 17 ans. L’héroïne est dans cette situation et c’est pas évident mais elle gère bien, avec dignité et presque sagesse. Elle n’est pas comme ces ados stupides qui font des choix irraisonnés à chaque page. Et ça me va très bien !

Ce que j’ai aimé

J’ai cette lecture dans sa globalité. Les personnages sont vivants, bien décrits et l’auteure nous livre suffisamment de leur histoire pour qu’ils soient attachants, y compris les zombies. Il nous manque peut-être un peu de description des paysages et de la vie dans la cité victorienne. J’aurai aimé en savoir plus sur la haute société mais on en apprend très peu puisque Nora est enlevée au début de l’histoire pour être emmenée dans une base militaire. 

On en sait un peu avec Paméla sa meilleure amie restée à New Victoria mais pas tant que ça non plus puisque la jeune damoiselle est de basse extraction… son père est boulanger. La méchante tante est vite évincée de l’histoire donc pas d’infos. 

Ce qui a piqué ma curiosité

Nora, l’héroïne de notre histoire, semble tomber amoureuse d’un zombie. J’avoue que cela me gène un peu. C’est une espèce d’alliance contre nature même si la mort et la vie cohabitent au quotidien. Mais cette histoire de pseudo amour est un peu dérangeante. Toutefois, cela donne du piquant au livre et à l’histoire. Je me suis demandée s’il était possible, pour moi, de ressentir ces sentiments. Je ne le saurais probablement jamais. 

Ce que je retiens

C’est une douce histoire de zombies. Elle me plaît et j’ai déjà commandé le tome 2. Je vous laisse donc juger sur pièce. Dites-moi, à votre tour, ce que vous avez pensé de cette histoire victorienne.