Et si les bibliothèques prêtaient des liseuses ?

La médiathèque de Poitiers a réalisé une enquête des plus intéressantes : tester le prêt de liseuse auprès des abonnés.

L’enquête a été menée sur un échantillon de 106 personnes volontaires sur une durée de 31 semaines (soit environ 7 mois). Les agents de la médiathèque ont mis à disposition 10 liseuses. Les volontaires étaient ensuite questionnés sur 3 thèmes : le profil utilisateur, l’utilisation, le livre numérique.

Le profil des lecteurs

Le constat général est le suivant :

  • 63 % des lecteurs sont des femmes (37 % sont des hommes)
  • 46 % des utilisateurs ont plus de 50 ans – les jeunes semblent plus intéressés par les tablettes car plus autonomes et pratiques
  • 54 % des personnes interrogées se rendent régulièrement en bibliothèque pour se procurer des livres (contre 33 % en achat et 13 % provenant des amis)
  • Les genres littéraires sont diversifiés : la majorité des livres lus sont des romans contemporains (21 %) puis les polars (14 %)
  • 83 % des volontaires lecteurs n’ont jamais lu des livres sur liseuse avant le test

L’utilisation de la liseuse

Le bilan est plutôt intéressant :

  • 67 % des lecteurs ont testé la liseuse à leur domicile, 25 % dans les transports, 20 % ailleurs et 3 % en bibliothèque
  • La fonctionnalité la plus appréciée est la possibilité d’augmenter la taille des caractères (91 %)
  • La lecture sur la liseuse est considérée comme : pratique, légère, facile, agréable

La Bibliothèque, la liseuse et le livre numérique

Le constat final :

  • 93 % des lecteurs estiment que les bibliothèques doivent proposer des liseuses pour que tous puissent avoir accès aux nouveaux supports
  • 79 % des sondés souhaiteraient pouvoir télécharger des ouvrages directement chez eux
  • Le type de livre numérique le plus apprécié est le : roman actuel, puis les classiques

Conclusion

Ce nouveau support de lecture est intéressant car il offre quelques avantages plus intéressants que le livre papier :

  • ergonomie
  • facilité d’utilisation
  • facilité de transport
  • augmentation des caractères pour les personnes qui souffrent de fatigue oculaire
  • légèreté
  • etc

Le livre papier n’est pas encore mort, car il semble séduire une large partie de la population (les 20/45 ans). Toutefois, on remarque bien que les liseuses gagent du terrain.