Saga : U4

Résumé (composition personnelle)

Koridwen est une jeune fille de 15 ans qui vit dans un petit village de Bretagne. Entourée de magie et de légendes dans une région ancestrale, elle va devoir la quitter pour entreprendre un long voyage jusqu’à la capitale. Il lui aurait suffit de prendre le train me direz-vous. Certes, sauf que 90 % de la population mondiale est morte à cause d’un virus inconnu. Seul les adolescents et les enfants int survécu.

Comment rejoindre Paris ? Pleine de bon sens et d’idée, elle parvient à faire démarrer le tracteur familial et entame un long périple durant lequel elle va faire des rencontres étonnantes ou déconcertantes. Traverser un monde mourant, ce n’est pas de tout repos, visiblement.

Elle récupère Max, son cousin, et traverse la moitié de la France pour arriver à temps à Paris. À temps pour quoi ? Pour avoir des réponses sur elle-même, sur ce virus et sur ce monde agonisant…

Mon sentiment général

J’ai passé un bon moment mais sans plus. Normal, je n’étais pas du tout la lectrice cible. J’ai deviné une très grande partie du livre. Suivre l’histoire d’adolescents sans expérience et dont la logique est parfois douteuse, c’est pas évident pour une adulte qui a bouffé de la SF, fantastique, fantasy, anticipation, etc, depuis qu’elle est gamine.

Cela ne m’empêche pas de saluer le titanesque travail des 4 auteurs. Ils ont entrepris ce travail d’écriture rigoureux et le résultat est exceptionnel selon moi. L’histoire est bien ficelée et j’attendais avec impatience la rencontre avec les 3 autres personnages. Koridwen est le seul volume qui m’a attirée en fait. Le couverture me suppliait de parcourir les pages. Ce regard plein de mystère mais également de sagesse et de fermeté était très prometteur.

J’ai toutefois aimé suivre le périple de la jeune Koridwen (comment ignorer un prénom pareil en plus ?) sur les routes de France avec son tracteur. L’action ne manque pas mais j’avoue que je n’ai pas bien compris le retour en arrière à la fin du livre… Cela m’a laissé perplexe et je n’ai pas assez d’éléments pour tout comprendre.

Bon ce que j’ai compris, c’est qu’il faut lire les 3 autres volumes pour reconstituer le puzzle. J4espère, sinon nous aurons de nombreux déçus et ce serait dommage parce que ce premier tome est bien.

Ce que j’ai aimé

J’ai aimé le style de l’auteur et la profondeur des personnages. Notre jeune héroïne est présente et incarnée, ce qui malheureusement peut faire défaut dans d’autres ouvrages. Ici ce n’est pas le cas. Koridwen est une jeune fille intelligente, réactive et investi. Elle est réaliste et forte. On s’identifie à elle sans problème parce qu’elle est vraie, elle pleure, elle se bat, elle se questionne, etc.

L’écriture est palpitante et soutenue. On passe un bon moment avec elle, à la suivre dans ses aventures de fin du monde.

Ce qui m’a laissé perplexe

J’aime quand c’est logique et qu’on me donne des éléments nouveaux que je ne connais pas pour survivre dans un monde post-apocalytique. J’étais donc un peu déçue de ne pas avoir plus d’informations sur le virus. Mais c’est logique puisque nous suivons des adolescents et non des scientifiques.

Ce que je retiens

Je retiens que je ne suis pas le bon public pour ce livre. En revanche, les jeunes adultes trouveront un écho favorable à ce livre, parce que le style est parfaitement bien maîtrisé, la narration est fluide et agréable. Mon impression globale est positive !